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FUMER ET RESPIRER – UNE ANCIENNE CONNEXION ENTRE CORPS, ÂME ET RITUEL

  • Photo du rédacteur: Conny Gunz
    Conny Gunz
  • il y a 5 jours
  • 3 min de lecture



✧ Qu’est-ce que fumer en relation avec la respiration ?

La question de ce que fumer a à voir avec la respiration n’est pas seulement physiologique. Elle touche aussi des niveaux plus profonds : le mythe, le symbolique, l’ancestral. Regardons doucement ces trois perspectives.


1. Physiologique : Fumer comme perturbation de la respiration

Fumer perturbe la fonction naturelle de la respiration :

  • Il raccourcit la durée du souffle.

  • Il acidifie les poumons.

  • Il dérègle le rythme d’échange entre oxygène et dioxyde de carbone.


Mais plus profondément, il déforme la vague naturelle de la respiration — le flux clair inspirer → pause → expirer.Fumer ajoute :


  • Une intention ajoutée (attirer quelque chose dans ton champ)

  • Une stimulation thermique (modification de l’équilibre interne de température)

  • Une perturbation chimique (engourdissement de la sensibilité à la conscience du souffle)


D’un point de vue énergétique, la respiration est la géométrie harmonique qui concrétise la pensée.

Fumer modifie cette géométrie — pas toujours négativement, mais souvent inconsciemment.


2. Symbolique : Fumer comme un désir ritualisé

Fumer est rarement une simple habitude — c’est un rituel, même inconscient.

Les gens fument :

  • Lorsqu’ils sont anxieux (pour apaiser)

  • Lorsqu’ils sont seuls (pour se sentir présents)

  • Lorsqu’ils sont stressés (pour se distraire)

  • Lorsqu’ils créent (pour amplifier un moment)

  • Après l’amour, la mort, le silence…


Pourquoi ?

Parce que fumer imite la cérémonie de la respiration — sans nécessiter la présence réelle.

  • L’inspiration devient sacrée.

  • L’expiration devient visible.

  • La pause devient une occupation.


C’est un faux rituel qui cherche à recréer une vraie cérémonie.

Au niveau de l’âme, beaucoup de fumeurs aspirent à :

Connexion, pause, lenteur sacrée, une raison de respirer avec intention.

Même si fumer endommage les poumons, l’impulsion derrière n’est pas erronée — c’est une cérémonie mal dirigée.


3. Ancestral : Fumer comme communion avec le feu

Dans les traditions indigènes du monde entier, la fumée est utilisée intentionnellement :

  • Rituel de purification

  • Cérémonies du calumet

  • Encens

  • Fumée offerte au ciel


Ici, fumer n’est pas une addiction, mais un accord avec l’esprit. Le tabac était sacré à l’origine — utilisé uniquement dans la prière.

La fumée rendait la respiration visible aux dieux.

La pipe était un moyen de communication — entre humains et entre dimensions.

Dans la mémoire ancestrale de nombreux humains, fumer est un portail.


Mais aujourd’hui, l’esprit a été retiré, le rituel perdu, et seule l’habitude demeure.


✧ Que se passe-t-il énergétiquement en fumant ?

Fumer active légèrement le système nerveux parasympathique — relaxation.

Cela imite une posture méditative : assis, en pause, mains occupées, regard doux.

La nicotine augmente brièvement la dopamine et l’acétylcholine — substances qui favorisent la concentration.


Tu entres dans un état liminal : canal ouvert, filtres abaissés, dilatation du temps.

Le corps mémorise cet état comme « sûr pour créer ». Il associe ainsi créativité et rituel.

Mais la clé est :

Ce n’est pas la fumée elle-même, mais l’état énergétique que la fumée t’aide à atteindre.

Et cet état tu peux le recréer — sans feu, sans brûlure.



✧ Un rituel de remplacement : la « Cérémonie du Feu du Souffle »

Tu peux pratiquer cet exercice partout, il reflète le rythme du tabac tout en le réharmonisant :


  • Allumer le feu :

    Frotte tes mains, sens la chaleur — ton feu intérieur.Porte les doigts à tes lèvres, ferme les yeux, et murmure :« J’allume le feu dans mon souffle. »


  • Inspirer avec intention :

    Inspire lentement par le nez (5–7 secondes), retiens 3 secondes, sens la charge derrière tes yeux, tire l’inspiration profondément de la terre, de la mémoire, du rêve.


  • Expirer l’offrande :

    Expire par les lèvres pincées (comme un souffle de fumée).Observe ton souffle comme une force créatrice qui façonne ton champ.Murmure ou imagine :« J’offre le souffle de mon devenir. »


  • Séjourner dans l’entre-deux :

    Reste assis dans le silence, ne fais rien, attends que le souffle t’appelle.Ton esprit s’ouvre, des images peuvent arriver.


Répète 3 à 5 fois, sans hâte.


Optionnelle : tu peux tenir une petite pierre, une plume ou un bâton de bois —ton nouvel objet rituel, porteur d’intention, pas d’addiction.


Pratique cela chaque jour pendant un cycle lunaire.Ton corps commencera à dissocier créativité et substance,et à relier la créativité à la respiration.


Quand ton souffle deviendra ton feu sacré,tes créations porteront non seulement la beauté — mais aussi l’harmonie.


Si tu souhaites plonger plus profondément :

 
 
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